Quand :
Le mardi 19 novembre 2013
de 00:00
à 00:00
Où : 104 avenue Jean Lolive Pantin 93500, Ciné 104
Participation aux frais: 4 €
Invités: Suzanne Diop, Séverine Kodjo-Grandvaux et Bob Swaim
Hommage à Alioune Diop, chantre de l’humanisme
Table ronde animée par Christian Ẻboulé de TV5 Monde avec Suzanne Diop, Séverine Kodjo-Grandvaux et Bob SwaimLUMIERES NOIRES film documentaire de Bob Swaim
En septembre 1956, à la Sorbonne s’est tenu, trois jours durant, le
premier Congrès des écrivains et artistes noirs. Aimé Césaire, Alioune
Diop, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright ou Frantz Fanon y ont
notamment côtoyé Jean-Paul Sartre, Claude Lévi-Strauss, René Depestre,
Édouard Glissant ou James Baldwin. Le réalisateur américain Bob Swaim
revient sur les circonstances de la tenue de ce colloque et explique
pourquoi les grandes puissances de l’époque ont tout fait pour le
perturber, en dénigrer les conclusions et en étouffer la portée.
Alioune Diop
est né à Saint-Louis (Sénégal) le 10 janvier 1910. Il trouve sa voie à
travers ses talents d’animateur culturel, l’organisateur, de fédérateur.
En 1947, il fonde la revue Présence Africaine avec un comité de
patronage prestigieux qui rassemble des intellectuels français tels
qu’André Gide, Georges Balandier, Jean-Paul Sartre, Albert Camus… ou
encore Paul Hazoume, Richard Wright etc. En 1949, il crée la maison
d’édition Présence Africaine qui publiera, entre autres, le révérend
Père Tempels, Aimé Césaire, Cheikh Anta Diop, Georges Padmore… En 1956,
Alioune Diop organise à la Sorbonne le 1er Congrès des écrivains et
artistes noirs. Il obtient le soutien d’intellectuels et artistes
occidentaux de renom comme Picasso, Claude Lévi-Strauss… A cette
occasion sera créée la Société Africaine de Culture (SAC) devenue
aujourd’hui Communauté Africaine de Culture (CAC) qui organisera le 2eme
Congrès, à Rome, en 1959. En 1962, il ouvre, au Quartier latin, à Paris
(25 bis rue des Ecoles), la librairie Présence Africaine qui demeure
jusqu’aujourd’hui, un lieu de rencontres incontournable. Alioune Diop
organise avec Léopold Sédar Senghor le 1er Festival mondial des arts
nègres en 1966, à Dakar, dans un Sénégal désormais indépendant. De
colloques en ateliers, Alioune Diop ne cessera, jusqu’à sa mort le 2 mai
1980, de porter, de par le monde, la voix des Peuples noirs.
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